Twilight : Fascination (Stephenie Meyer)


Titre original : Twilight
Traduction : Luc Rigoureau
Publication originale : 2005
Publication dans cette édition : janvier 2011
Edition : Hachette
Nombre de pages :
Prix : 8,90 euros
Quatrième de couverture : " Bella, dix-sept ans, décide de quitter l’Arizona ensoleillé où elle vivait avec sa mère, pour s’installer chez son père. Elle croit renoncer à tout ce qu’elle aime, certaine qu’elle ne s’habituera jamais ni à la pluie, ni à la petite ville de Forks, où l’anonymat est interdit. Mais elle rencontre Edwards, lycéen de son âge, d’une beauté inquiétante. Quels mystères et quels dangers cache cet être insaisissable, aux humeurs si changeantes ? A la fois attirant et hors d’atteinte, Edward Cullen n’est pas humain. Il est plus que ça. Bella en est certaine."

C'est avec un très grand scepticisme que j'ai décidé de lire ce premier tome de la saga Twilight. L'histoire ne m'a jamais franchement intéressée et les nombreuses critiques n'ont pas été pour me donner plus envie. J'ai néanmoins sauté le pas, ayant toujours besoin de me faire mon propre avis afin de comprendre un engouement sur tel livre, tel film, etc.

Je dois dire que le roman se lit très facilement : pas de problème de compréhension, tout est plutôt clair et expliqué quand il faut. Par contre, le style n'en reste pas moins limité : beaucoup de répétitions, peu de vocabulaire (pour une traduction, j'imagine donc le pire en VO). 
Malgré cette lecture assez fluide, l'histoire est restée pour moi assez inspide, d'abord à cause de Bella Swan, héroïne et narratrice du récit : j'ai eu beaucoup de mal avec ce personnage à qui j'ai eu envie de filer des baffes tout au long de ma lecture. C'est le cliché de l'adolescente qui m'insupporte particulièrement... Contre toute attente, Edward Cullen m'a été bien moins désagréable : derrière son côté preux chevalier pas tout vampirique - le vampire reste la créature mythique sexuelle par excellence, alors le "pas de sexe c'est mal " est risible, mais passons - , il est bien plus complexe qu'il n'y paraît, et donc pas totalement inintéressant. Je ne me penche pas davantage sur tous les autres personnages gravitant autour d'eux, formant un ensemble digne d'une gentillette série américaine pour ados. Et c'est là le gros point noir de ce roman : à l'image de sa narratrice, l'histoire est d'un gnangnan, totalement attendu, qui m'a ennuyé les trois quarts du temps.

J'admets donc que Fascination est un roman qui peut plaire, surtout aux adolescentes, mais personnellement, je l'ai trouvé bien fade. C'est sans compter bien sûr sur son adaptation consternante (je suis allée jusque là tout de même), qui en ajoute des tonnes quant aux bons sentiments, et surtout qui nous montre que les vampires sont de très belles boules à facette quand ils sont en plein soleil... Comme vous l'aurez compris, je m'arrête là dans cette saga, sans grande surprise.    
 




Par-delà les Grands Bois (Paul Stewart)


Série : Chroniques du bout du monde : Le cycle de Spic T1
Titre original : Beyond the Deepwoods
Traduction : Natalie Zimmermann
Publication originale : 1998
Publication dans cette édition : mai 2008
Edition : Milan
Nombre de pages : 284
Prix : 9 euros
Quatrième de couverture : " Lieu de ténèbres et de mystère, les Grands Bois offrent un asile rude et périlleux à ceux qui les habitent. Et ils sont nombreux : trolls des bois, égorgeurs, gobelins de brassin, troglos... C'est là que vit Spic, du clan des trolls des bois. Il est troll et pourtant... Trop grand, trop maigre, il est différent. Tellement différent qu'il doit fuir, par-delà les Grands Bois. Mais surtout, surtout, sans jamais sorte du sentier. Jamais..." 

Par-delà les Grands Bois est ma première incursion dans Les Chroniques du bout du monde, et elle sera malheureusement la seule... Qu'est-ce que j'ai trouvé le temps long pendant ma lecture ! 

A vrai dire, il ne s'y passe pas grand chose de trépidant ou qui donne de l'intérêt : certes, Spic doit traverser les Grands Bois, lieu hostile par excellence, et il va comprendre en fin de compte pourquoi il ne ressemble pas aux autres trolls (l'explication se voit d'ailleurs arriver gros comme une maison dès les premières pages), mais à part ça...  
On assiste à une succession de rencontres avec des créatures toutes plus belliqueuses les unes que les autres : le jeune "troll" parvient à se débarrasser d'une première pour en voir apparaître une seconde, puis une troisième, etc. La narration est franchement trop répétitive, et j'ai espéré une seule chose à la moitié du roman : que ça change un peu ! Ce qui n'a jamais été le cas jusqu'aux dernières lignes.
Dommage, car l'univers me semble en même temps être intéressant, les créatures sont assez originales et les illustrations sympathiques...


Les lisières (Olivier Adam)




Publication originale : 2012
Publication dans cette édition : août 2012
Edition : Flammarion
Nombre de pages : 453
Prix : 21 euros 
Résumé : Paul Steiner, écrivain célèbre et quadragénaire qui sort d’un divorce douloureux, se voit dans l’obligation de retourner quelques jours chez ses parents pour aider sa mère hospitalisée. Un véritable déchirement pour lui puisqu’il a fui, depuis de nombreuses années, la banlieue parisienne de son enfance pour l’apaisement des côtes bretonnes et sa propre vie de famille, synonymes de renaissance. Ce retour aux sources va mettre en branle sa conception de la vie et du monde par un violent retour dans le passé aux allures de quête initiatique…

Les lisières est le deuxième roman que je lis d'Olivier Adam après Le cœur régulier, roman qui raconte cette fois le parcours chaotique d'un homme, Paul, dont la vie part à vau l'eau, devenu cynique et désabusé de ce fait.

J'ai trouvé son histoire vraiment poignante, mais aussi parfois très drôle, puisque l'auteur n'hésite pas à faire preuve d'autodérision. En effet, derrière le portrait sensible aux accents autobiographiques de cet homme aux « lisières » de tout ce qui l’entoure (amour, amis, famille, travail…) transparaît la description des banlieues pavillonnaires françaises dans leur réalité la plus désespérée, bien désarmante pour notre narrateur (chômage, dettes…), mais aussi celle de l'hypocrisie des milieux littéraires parisiens, et enfin celle du constat d'une vie bien moins réussie qu'elle n'y paraissait. A vouloir fuir pour se reconstruire, Paul n'a fait que revenir aux sources du problème en affrontant son passé : le problème, c'est lui-même et non pas les autres. Ou comment ressortir d'une lecture en ayant un sentiment de déjà-vu personnel...

Les lisières est donc une très belle deuxième découverte d'Olivier Adam, qui devrait bientôt être suivie d'une autre lecture de cet auteur avec Je vais bien, ne t'en fais pas.

 

Ubu roi (Alfred Jarry)


Publication originale : 1896
Publication dans cette édition : avril 2002
Edition : Gallimard (Folio Classique)
Nombre de pages : 197
Prix : 2,50 euros
Quatrième de couverture : " Officier du roi de Pologne, Ubu est poussé à prendre le pouvoir par son ambitieuses épouse. Le nouveau couple royal impose alors le règne de l'absurde."

Ubu roi est un de ces classiques qui m'attendent bien sagement depuis des années dans ma bibliothèque. J'ai enfin eu l'occasion de le lire, et il est regrettable que je ne l'ai pas fait avant ! 

Cette pièce est une parodie plus que géniale des tragédies shakespeariennes, principalement de Macbeth. La tragédie étant un genre théâtral très codé (scènes, personnages, dénouement...), le détournement n'en est que plus savoureux : que dire du couple Ubu qui se ridiculise au fil des actes ? Le père Ubu fait en effet preuve de plus en plus de lâcheté et de bêtise au fur et à mesure que son règne périclite ; la mère Ubu, est quant à elle de plus en plus opportuniste en faisant tout pour se faire de l'argent sur le dos de son mari. Les autres personnages ne sont pas plus épargnés, chacun ayant un ou plusieurs défauts poussés à leur paroxysme jusqu'au grotesque. Les jeux de mots, le comique des scènes, d'ailleurs parfois graveleux, s'enchaînent sans temps mort et m'ont bien souvent fait sourire, surtout lorsque l'on connaît les sources d'inspiration originales. Derrière ce grotesque n'en transparaît pas moins une critique assez virulente de la tyrannie et de la cupidité en les rendant absurdes et risibles, ce qui donne encore plus de saveur à sa teneur comique

En bref, un très bon moment de lecture pour une très grande pièce qui a toute sa place dans nos classiques théâtraux !  

 



 

Alice au pays des Merveilles / De l'autre côté du miroir (Lewis Carroll)


Titres originaux : Alice's Adventures in Wonderland / Through the Looking-Glass
Traductions : Jean-Pierre Berman / Jacques Papy
Publications originales : 1865 / 1872
Publications dans ces éditions : mars 2010 / juillet 2009
Editions : Pocket / Gallimard Jeunesse (Folio Junior)
Nombres de pages : 125 / 185
Prix : 1,55 euros / 6,30 euros
Quatrièmes de couverture :  
Alice au pays des merveilles : " Assise au bord de la rivière, Alice s'ennuyait un peu quand soudain, venu de nulle part, surgit un lapin blanc pressé de regagner son terrier. N'hésitant pas à le suivre, Alice pénètre dans un monde de prodiges et de menaces qui n'est autre que le royaume de l'enfance. Et voici le chat de Cheshire à l'étrange sourire, la terrible Reine de cœur, le Chapelier fou et le Lièvre de Mars, la Fausse Tortue et le Valet-Poisson..."
De l'autre côté du miroir : " Et si Alice entrait dans la maison du Miroir, cette fois-ci ? A peine en a-t-elle l'idée que la glace se brouille et que la jeune fille plonge dedans. Une nouvelle galerie de personnages inattendus défile alors, comme de lointains cousins du pays des merveilles : Reine Rouge et Reine Blanche, Gros Coco, Blanc Bonnet et Bonnet Blanc..." 

Conte que j'ai déjà lu à plusieurs reprises - et que j'ai choisi de lire à nouveau avant de lire sa suite - , Alice au pays des Merveilles n'en finit pourtant pas de me séduire. Ce monde féérique m'enchante à chaque fois, en raison de son aspect loufoque terriblement anglais (personnages, lieux, rencontres, scènes cocasses, métamorphoses, jeux de mots...)  mais aussi de son aspect plus sérieux mettant en scène une petite fille curieuse et hardie qui se découvre et grandit (aux sens propre et figuré) malgré elle. Que l'on soit adulte ou enfant, on se retrouve dans les questionnements sur le sens de la vie et du monde qu'elle se pose au fil de son aventure. Malheureusement pour elle, sa quête de sens prend souvent une tournure grotesque, amplifiant ses interrogations et ses doutes quant à son devenir au pays des Merveilles. Ce conte est donc à mon sens un bel hommage rendu à l'enfance et à l'imagination qu'elle engendre, dans toute sa folie et sa fraîcheur. Etant une grande enfant, je ne peux que l'apprécier encore à l'heure actuelle, malgré mon grand âge.  

Le bilan est bien plus mitigé pour De l'autre côté du miroir. J'ai eu l'impression de lire une réécriture d'Alice, sans aucune surprise ou enchantement, et bien moins intéressante et drôle : même type de personnages, de lieux, de rencontres, qui plus est avec moins de jeux de mots ou de scènes cocasses... De plus, la narration n'a pas le moindre intérêt, n'étant plus qu'une succession de rencontres avec des personnages ne menant à aucun but particulier. Je n'en garderai donc pas un souvenir impérissable... 
    


L'alchimiste (Paulo Coelho)


 Titre original : O Alquimista
Traduction : Jean Orecchioni
Publication originale : 1988
Publication dans cette édition : février 2007
Edition : J'ai Lu
Nombre de pages : 190
Prix : 5,70 euros
Quatrième de couverture : " Santiago, un jeune berger andalou, part à la recherche d'un trésor enfoui au pied des Pyramides. Lorsqu'il rencontre l'Alchimiste dans le désert, celui-ci lui apprend à écouter son cœur, à lire les signes du destin et, par-dessus tout, à aller au bout de son rêve. "

Mon avis sur L'Alchimiste sera bref, pas parce que je n'ai rien à en dire, mais parce qu'il est à lire, tout simplement. 

Ce conte est en effet un petit bijou de poésie et d'émotion, mais aussi de réflexion, qui m'a entraîné avec délectation dans deux univers qui ne me laissent pas de marbre : l'orientalisme des Mille et une nuits et les contes philosophiques de Voltaire. Paulo Coelho a vraiment su se réapproprier de grands textes pour leur insuffler un souffle nouveau et personnel
Toutes les descriptions du monde dans lequel évolue Santiago sont magnifiques, emplies de rêveries et de beauté, ainsi que de rencontres fortuites et miraculeuses qui le mènent au fil de sa quête initiatique. Ainsi, le jeune berger est pour moi un nouveau Candide ou Zadig, malgré tout plus touchant et plus complexe. 

Je suis en toute logique sortie émerveillée de ce magnifique récit qui nous fait ressortir optimiste de sa lecture, en montrant à quel point il est salutaire à chacun d'entre nous d'accorder du crédit à ses rêves pour vivre en pleine harmonie avec soi-même. 




Rock Strips


Publication originale : 2009
Publication dans cette édition : septembre 2009
Edition : Flammarion
Nombre de pages : 240
Prix : 25,50 euros
Quatrième de couverture : " Rock Strips ou la rencontre de 33 auteurs de BD reconnus qui retrace chacun l'histoire d'un groupe ou artiste qui a marqué l'histoire du Rock'n Roll. On y croise aussi bien les pionniers : The Beatles, Rolling Stones, Hendrix que les derniers héritiers : White Stripes, Radiohead..."

Concept intéressant que cette anthologie reprenant de manière chronologique l'histoire du rock (ou en passe de le devenir), en texte puis en BD de quelques planches : ainsi on passe d'Elvis Presley à The White Stripes en pas moins de 30 biographies.
Les deux éléments, narratif et graphique, se complètent parfaitement : la première partie reprend en dates et évènements, en albums et chansons à retenir, ce qu'il faut savoir sur chaque groupe ou artiste? Quant à la deuxième partie, elle est réservée à un dessinateur qui présente personnellement ce groupe ou cet artiste (à partir d'une chanson qui le touche, un évènement vécu en lien avec ce groupe, etc.). J'ai trouvé tous les strips sympathiques en ce qui concerne leur aspect narratif, un peu moins en ce qui concerne leur aspect graphique : j'ai eu du mal avec le style de certains dessinateurs, pas étonnant vu le nombre

Etant une inconditionnelle du rock depuis ma plus tendre enfance grâce à mon père, Rock Strips a été une façon agréable de me refaire une rétrospective, et même de découvrir certains grands noms que je ne connaissais pas, comme Nick Drake, qui fait depuis partie de ma discothèque. 

Je vais donc prochainement me procurer le deuxième tome, paru en 2011, et qui revient notamment sur Johnny Cash, Alice Cooper ou Serge Gainsbourg.   





Kafka sur le rivage (Haruki Murakami)


Nationalité de l'auteur : Japonaise
Traduction : Corinne Atlan
 Publication originale : 2002
Publication dans cette édition : 2007
Edition : 10/18
Nombre de pages : 637
Prix : 9,60 euros
Quatrième de couverture :  " Kafka Tamura, quinze ans, s'enfuit de sa maison de Tokyo pour échapper à la terrible prophétie que son père a prononcée contre lui. De l'autre côté de l'archipel, Nakata, un vieil homme amnésique décide lui aussi de prendre la route. Leurs deux destinées s'entremêlent pour devenir le miroir l'une de l'autre tandis que, sur leur chemin, la réalité bruisse d'un murmure enchanteur. "

Kafka sur le rivage est au départ une véritable lecture challenge pour moi : j'ai en effet toujours eu beaucoup de mal à accrocher avec la littérature japonaise, trop froide à mon goût. J'ai malgré tout tenté à nouveau l'expérience avec ce roman suite au conseil d'une amie dont je partage les goûts littéraires.

Alors certes, j'ai retrouvé cette sensation de froideur, de neutralité qui me semble prégnante au Japon et qui ferait pâlir Camus et son personnage emblématique de L'étranger, Meursault J'ai comme d'habitude eu du mal à entrer dans le récit et à être embarquée par les personnages, au point d'avoir envie, au bout d'une centaine de pages, de laisser tomber ma lecture. J'ai quand même décidé de persévérer, bien m'en a pris : l'histoire devient belle et touchante, tout en douceur et en poésie. 
J'ai fini par être profondément émue par la profondeur et la sensibilité de Kafka et de Nakata, qui, chacun à sa manière, nous donnent la possibilité d'accéder à un univers merveilleux, témoin de la façon dont ils conçoivent le monde qui les entoure.

Mon challenge a donc été, contre toute attente, une réussite : Kafka sur le rivage m'a donné envie de me lancer davantage dans la littérature japonaise qui jusque là n'avait pas réussi à m'émerveiller. J'espère faire d'autres belles découvertes de ce type prochainement ! 






Séraphine (Martin Provost)



Pays : France, Belgique

Date de sortie : 1 octobre 2008

Durée : 2h05

Acteurs : Yolande Moreau (Séraphine Louis), Ulrich Tukur (Whilhelm Uhde), Anne Bennent (Anne Marie)...

Scénario : Martin Provost, Marc Abdelnour. 

 Synopsis Allociné : " En 1912, le collectionneur allemand Wilhelm Uhde, premier acheteur de Picasso et découvreur du douanier Rousseau, loue un appartement à Senlis pour écrire et se reposer de sa vie parisienne. Il prend à son service une femme de ménage, Séraphine, 48 ans. Quelque temps plus tard, il remarque chez des notables locaux une petite toile peinte sur bois. Sa stupéfaction est grande d'apprendre que l'auteur n'est autre que Séraphine. S'instaure alors une relation poignante et inattendue entre le marchand d'art d'avant-garde et la femme de ménage visionnaire." 


Au début du film, j'ai eu peur de m'ennuyer parce qu'il ne se passait pas grand chose.  Et puis Séraphine est apparue : je me suis vite attachée à elle, à son histoire et à la façon dont son talent pictural hors du commun éclot grâce à sa rencontre avec Whilhelm. Yolande Moreau est incroyable dans ce rôle, vraiment touchante, me montrant une facette d'actrice que je ne lui connaissais pas encore.

Quant à la réalisation du film, elle m'a particulièrement plu, à la fois sobre par sa mise en scène et éclatante par sa photographie, qui met bien en lumière les œuvres de Séraphine.

Ce film m'a en tout cas donné envie d'en découvrir davantage sur cette artiste peintre que je ne connaissais que de nom, autant pour l'originalité de son travail que pour sa vie tout aussi belle que tragique.