Les femelles (Joyce Carol Oates)

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Quatrième de couverture : "Elles ont six, onze, vingt ou trente-cinq ans. Elles sont vierge effarouchée, prostituée enfant, bourgeoise en mal de sexe ou infirmière dévouée... Elles ressemblent à tout le monde. À ceci près qu’il vaut mieux ne pas laisser trainer un revolver, un couteau ou une seringue à leur portée. Car elles sont toutes des tueuses, les (antis) héroïnes de ces neuf nouvelles particulièrement dérangeantes, que Oates raconte avec un sadisme délibéré mais sans effet inutile. C’est peut-être cette économie de moyens qui explique la montée de tension que le lecteur ressent à chaque page. L’horreur s’installe tranquillement..."

C'est à la vue de ce quatrième de couverture que j'ai eu une grande envie de lire ce recueil de nouvelles de Joyce Carol Oates, qui était par la même occasion ma première lecture de cet auteur : quelle ne fut pas ma déception après avoir parcouru ces différentes nouvelles... Je les ai trouvées d'une banalité affligeante, et en aucun cas l'histoire de ces différentes femmes ne m'a touché ou intéressé - et encore moins horrifié ou choqué. D'ailleurs, même en me disant que cette banalité était voulue (puisqu'on parle de la vie quotidienne de femmes apparemment comme les autres), je ne parviens pas à croire que c'est un choix stylistique de l'auteur car j'ai trouvé qu'il n'y avait tout simplement aucun style, du moins aucun style personnel. Sans compter que les histoires tournent parfois au cliché : la femme mariée à un policier macho et brutal, l'infirmière qui ne supporte plus de voir ses patients mourir... Certaines nouvelles sont cependant plus intéressantes que d'autres,mais pas suffisamment pour que je considère cette lecture comme une bonne lecture. Je ne pense pas relire cet auteur de sitôt...

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