Fahrenheit 451 (Ray Bradbury)

9782070415731

 
Quatrième de couverture : " 451 degrés Fahrenheit représentent la température à laquelle un livre s'enflamme et se consume. Dans cette société future où la lecture, source de questionnement et de réflexion, est considérée comme un acte antisocial, un corps spécial de pompiers est chargé de brûler tous les livres dont la détention est interdite pour le bien collectif.
Montag, le pompier pyromane, se met pourtant à rêver d'un monde différent, qui ne bannirait pas la littérature et l'imaginaire au profit d'un bonheur immédiatement consommable. Il devient dès lors un dangereux criminel, impitoyablement pourchassé par une société qui désavoue son passé."
 
Considéré comme un monument de la littérature d'anticipation, Fahrenheit 451 a été pour moi une grande déception. Ce n'est pas à cause de l'histoire de ce roman qui est vraiment passionnante, bien pensée, et tellement plausible, surtout à l'époque de sa publication, mais plutôt à cause d'un style d'écriture à mon sens trop fouillis et brouillon. J'ai vraiment eu du mal à tout lire à cause de nombreux passages où nous suivons Montag au fil de ses pensées : ces passages sont particulièrement pénibles; à aucun moment je n'ai réussi à me projeter dans les pensées du personnage pour bien le comprendre. Bien entendu, ce type de passages est bien souvent difficile à suivre stylistiquement parlant, dans bon nombre de romans, mais, dans le cas de ce roman en particulier, je n'ai pas compris l'intérêt de ce foisonnement de style indirect libre qui n'apporte pas grand chose au récit.
 
Même si je n'ai pas vraiment apprécié ce roman, je pense que c'est une lecture obligatoire : en effet, toute la problématique sur le rôle et la nécessité de la lecture, de la culture, de la libre pensée dans une société est grandement intéressante. Ensuite, à chacun de voir si le style d'écriture laisse de marbre comme moi !

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